Ce concours fut proposé à tous et notamment aux membres de LEONARD et ses Amis dont nous ne fûmes que trois peintres à concourir. Pour ma part, lorsque je participe à un concours de peinture, c’est surtout pour sortir de ma zone de confort et mes sujets favoris. Puis j’aime beaucoup voir l’interprétation qui est faite par mes camarades d’un sujet sur lequel j’ai planché. Cette fois, je me suis sentie personnellement concernée. Roger Tanzi à honoré le poilu, bardé de médailles. Marc Boulonnais-Mille s’est ému des chevaux »morts pour la France ». Quant à moi, légitimement, j’ai mis en avant la participation des femmes et des animaux de ferme qui, s’ils n’étaient pas sur le champ de bataille, étaient en première ligne pour soutenir les combattants.
Nous remercions Venelles et son accueil particulièrement chaleureux et nous attendons avec impatience la 4ème édition.
Pour ma part, tous les tableaux méritaient… une médaille, car le ressenti, en visitant l’exposition, était fort et émouvant. Mais bravo à Josiane, un magnifique hommage avec une technique parfaite, une belle oeuvre.
Madeleine Barthélémy BOULONNAIS-MILLE
Ce texte n’engage que Thierry, mais plus je le relis, plus je trouve qu’il a du sens et que j’adhère à ce qui est dit. Cependant, je pense qu’il ne faut pas oublier, en parler, et personnellement, j’ai plus appris sur cette guerre à travers tous les reportages télévisés ou radios que durant toute une vie. Donc moi je dis, merci la commémoration. De même concernant les enfants, que l’on a fait participer tant en classe qu’à l’extérieur, c’est bien qu’ils sachent, et pas seulement à travers les livres de classe souvent erronés. Quoi de mieux que des témoignages, des images, du vécu. Après, je rejoins entièrement Thierry sur la part belle qui est toujours faite aux gradés, en oubliant tous les combattants de l’ombre, d’où mon tableau présenté au concours de Venelles »Le poids des médailles »,certes un peu naïf et sans grand intérêt pictural, mais à travers lequel j’ai voulu mettre en avant les femmes et les animaux, suivie dans cette démarche par Marc Boulonnais-Mille qui a présenté des chevaux »morts pour la France ». Notre démarche a-t-elle été comprise ? Oui, quelques personnes sont venues, émues, hommes et femmes, nous féliciter pour cette prise de position et pour nous deux, ce fut la meilleur des récompenses. Aussi, je ne pouvais pas recevoir »la lettre de Téachel sur ce sujet d’actualité, sans vous la présenter à mon tour. Et bien sûr, chacun peut réagir. Madeleine Barthelemy Boulonnais-mille
Et je vous livre ce joli texte, écrit par Thierry Lalevée en 98 et qui figurera dans son nouvel album, un petit bijou à mon sens :